DJA'LOUZ et SEPTIK étaient venu peindre leur premier featuring ensemble en mai dernier à l'Ermitage. Depuis, ils ont pas mal bourlingué côte à côte, expérimentant leur fusion en terrain, sur camion et surtout en friche (voir les tofs sessions chez DJA'LOUZ).
Leur dernière session les a ramené sur les lieux de leur 1ere. Dans la pièce au plancher de l'Ermit', ils ont lâché des lettrages 3D qui s'entrechoquent au point de rencontre comme s'il s'agissait d'un combat d'épée.
Leur dernière session les a ramené sur les lieux de leur 1ere. Dans la pièce au plancher de l'Ermit', ils ont lâché des lettrages 3D qui s'entrechoquent au point de rencontre comme s'il s'agissait d'un combat d'épée.
SEPTIK, DJA'LOUZ
SEPTIK, DJA'LOUZ
SEPTIK, DJA'LOUZ
SEPTIK, DJA'LOUZ
DJA'LOUZ
SEPTIK, DJA'LOUZ
Pour ne pas être plus royaliste que le roi, ils ont réhabilité un trône à la dorure parfaite, prêt à accueillir le survivant de ce duel de caps.
SEPTIK, DJA'LOUZ vu de l'autre pièce
Invité par leurs soins à partager la session, j'en ai profité pour poser un THIAS et les accompagner dans les vapeurs d'aérosol.
THIAS, SEPTIK, DJA'LOUZ
THIAS
Une grosse session a réuni du beau monde à l'Ermitage. Dans la plus grande des pièces du spot, ce sont TAHER, NOYA, MIKY, OREOS (alias MORNE) et le péruvien APER qui sont venus recouvrir tous les murs. Ils étaient accompagné d'AGRUM et sans doute d'un ou deux autres (l'argentin AIRE ?), mais à cause d'un énorme chrome de SENICK qui a recouvert cette partie de la fresque, on n'aura jamais l'occasion d'en voir plus.
Message perso pour SENICK : comme un ouragan, celle là était bien inutile. Quand tu sais qu'il y a des mecs qui sont venus du Pérou pour peindre ici, tu crois pas qu'il y avait un autre mur dispo pour ton ouragan ? Sérieux, chacun est libre de faire ce qu'il veut à l'Ermit', c'est free, mais ce coup-là t'as abusé...
NOYA, MIKYMessage perso pour SENICK : comme un ouragan, celle là était bien inutile. Quand tu sais qu'il y a des mecs qui sont venus du Pérou pour peindre ici, tu crois pas qu'il y avait un autre mur dispo pour ton ouragan ? Sérieux, chacun est libre de faire ce qu'il veut à l'Ermit', c'est free, mais ce coup-là t'as abusé...
MIKY, OREOS
SENICK, comme un ouragan
Ce qui reste d'APER
TAHER
A défaut de pouvoir monter un panorama présentant toute la fresque/toute la pièce, un aperçu des prods de chacun, de la 3D lactée de NOYA à la 2D massive d'OREOS, en passant par les géométries d'APER.
NOYA
MIKY (K2K)
OREOS/MORNE (K2K, DMJC)
OREOS/MORNE (K2K, DMJC)
OREOS/MORNE (K2K, DMJC)
APER from Lima
APER
Coup de cœur particulier pour ce TAHER compact, coloré et aux arrêtes tranchantes. Il s'agit d'une nouvelle venue du bonhomme (49ERS, K2K, LNR, rien que ça!) sur ce spot qu'il a découvert cet été, et ce genre de production fait du bien aux mirettes du théâtre de l'Ermit'.
TAHER
TAHER
TAHER
TAHER
TAHER
TAHER
TAHER
MC FLY
TAHER
TAHER
TAHER et NOYA étaient déjà venus quelques jours plus tôt en éclaireur poser une petite bande, chrome pour TAHER et étoilé pour NOYA.
TAHER
TAHER, NOYA
TAHER
NOYA
Côté rue de l'Ermitage, la façade a accueilli une bande de TVRBO, IKEA et SEKO. TVRBO l'a joué Huggy les bons tuyaux comme à son habitude, pendant qu'IKEA et SEKO du TWE s'occupaient de l'autre partie du mur dans un ensemble lettrage/perso plus classique.
TVRBO
TVRBO
TVRBO
TVRBO
TVRBO
Jeu de reflet en rue (1/2)
IKEA, SEKO (TWE)
IKEA
SEKO
IKEA, SEKO (TWE)
TVRBO
Ce mur a également reçu une couche d'OFUSKE et KARL (OPC) dans des tons gris/chromé qui mettent en valeur les éléments essentiels de leur pièce.
OFUSKE
OFUSKE
OFUSKE
KARL
KARL
Petit coup de gueule au passage : quand on voit les ordures constamment déposées devant le mur de graff par les habitants de cette rue proprette (cf les deux photos qui suivent), on comprend que les gens se disent 'tiens on va le mettre ici parce qu'il y a rien et que ça dérange personne'... Bordel, mais c'est pourtant visible qu'il s'y passe qqchose et que les peintures arrivent pas toutes seules par la bonté du Saint Esprit ! Pourquoi le graff est-il toujours considéré comme la dernière des activités à respecter ?
Il y a quelques semaines, c'est les logeurs du squatt qui se situe juste en face du spot côté villa de l'Ermitage qui ont planté des bambous haut de 3 mètres juste devant la partie du mur où il y a les prises qui permettent d'escalader. Même des squatteurs cool, qui voient pourtant défiler les grimpettes des graffeurs tout au long de l'année, en viennent à se dire qu'ils seront plus tranquilles s'ils partageaient un peu moins cet endroit avec les graffeurs.
En résumant de manière grossière, c'est comme si dans toutes les échelles de valeurs, le graffiti était toujours celle qui compte le moins, celle d'en dessous. Un jour on comprendra peut-être que ce n'est pas tout le temps les graffeurs qui manquent de civilité, mais bien souvent la société qui leur manque cruellement de respect.
Il y a quelques semaines, c'est les logeurs du squatt qui se situe juste en face du spot côté villa de l'Ermitage qui ont planté des bambous haut de 3 mètres juste devant la partie du mur où il y a les prises qui permettent d'escalader. Même des squatteurs cool, qui voient pourtant défiler les grimpettes des graffeurs tout au long de l'année, en viennent à se dire qu'ils seront plus tranquilles s'ils partageaient un peu moins cet endroit avec les graffeurs.
En résumant de manière grossière, c'est comme si dans toutes les échelles de valeurs, le graffiti était toujours celle qui compte le moins, celle d'en dessous. Un jour on comprendra peut-être que ce n'est pas tout le temps les graffeurs qui manquent de civilité, mais bien souvent la société qui leur manque cruellement de respect.
KEBE est également de la partie dans ce billet. Interviewé par le PGC il y a quelques jours à l'occasion de la publication de son bouquin Seriae Nociva (Excessial éditions), KEBE était venu préparer un mur sur plusieurs jours afin d'y prendre des photos pour la promotion du livre.
Voir les photos et lire l'interview sur le blog du PhotoGraff Collectif (PGC).
On découvre ainsi le mur qui a servi de fond à cette série de photos, mur qui a évolué sur plusieurs jours. D'abord avec une incrustation du nom de la maison d'édition en rouge hémoglobine, puis en accueillant une pièce de KEBE et une autre de STAR, pièces qui n'auront jamais pu être finies puisque le mur s'est fait saloper en moins de deux par les jeunes graffeurs du coin. Encore une histoire qui a généré des embrouilles là où tout pourrait bien se passer pour tout le monde... Please, pour que tout le monde se sente chez soi à l'Ermit' (c'est d'ailleurs pour ça qu'avec le PGC on a tout nettoyé là-bas), il faut que chacun mette un peu de respect dan son approche du lieu.
Excessial par KEBE et STARVoir les photos et lire l'interview sur le blog du PhotoGraff Collectif (PGC).
On découvre ainsi le mur qui a servi de fond à cette série de photos, mur qui a évolué sur plusieurs jours. D'abord avec une incrustation du nom de la maison d'édition en rouge hémoglobine, puis en accueillant une pièce de KEBE et une autre de STAR, pièces qui n'auront jamais pu être finies puisque le mur s'est fait saloper en moins de deux par les jeunes graffeurs du coin. Encore une histoire qui a généré des embrouilles là où tout pourrait bien se passer pour tout le monde... Please, pour que tout le monde se sente chez soi à l'Ermit' (c'est d'ailleurs pour ça qu'avec le PGC on a tout nettoyé là-bas), il faut que chacun mette un peu de respect dan son approche du lieu.
On se contentera des détails...
KEBE
KEBE
STAR
Et puis une multitude de pièces de passage, souvent sans fond, qui représente bien le terrain de jeu que peut être ce spot.
3 commentaires:
J'aime tes coups de gueule Thias et te rejoins dans le message perso. Que tout le monde s'exprime, mais que le respect soit là aussi !!! Beau billet haut en couleur et en diversité ! Une tuerie la session Dja/septik !!!!
juste pour que ça n'arrive plus quand une pièce n'est pas fini... s'il vous plaît ecrivez qu'elle n'est pas fini. Le graffiti est un moyen d'expression sa coute rien d'poser work in progress et tt le monde comprend..Et si le peu de graffeurs qui sont sur le terrain au moment ou le travail s'effectue sont informés, ils auront plutot tendance a en parler aux autres et a amplifier le respect de la piece.
Il me semble que sur la pièce de Taher c'était marqué pas fini, sauf erreur...ça ne l'a pourtant pas empêcher de se faire repasser...
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